Claude Simon est mort. Jamais pu finir Les Géorgiques.
Samedi. Une émission sur Maurice Raphaël. Doriotiste. A la libération Fresnes. En 47, un roman Ainsi soit-il préfacé par Raymond Guérin. En 55 dans une anthologie de jeunes auteurs. Une préface de Queneau. Va falloir aller voir. Rien lu. Enfin presque. Des pseudonymes à la pelle. Ange Bastiani. Victor Saint-Victor. La collection Aphrodite. La bleue. L'éditeur Eurédif. Du cul et des clichés. A treize ans, le cul c'est d'abord des clichés. Ne peut pas être autre chose. Fatalement. Achetés par dizaines. Avec une prédilection pour ceux écrits avec une petite police. Plus de texte. Plus à lire. Premiers effets de la littérature. Pouvoir des mots. L'émotion. Direct. Au creux du bas-ventre. Clichés. Alain Klaern. Le meilleur. Jamais relu bien sur. Trop peur d'être déçu.
Mais subsiste cette question. Qui était Alain Klaern? Ou pour le dire autrement : peut-on vraiment oublier son enfance?