De Au téléphone, je ne connais que trois versions :
- La première - la moins connue - est le texte original de Charles Foley publié dans L'Echo de Paris.
- La deuxième, la plus fameuse, est l'adaptation théatrale (la première se déroula le 28 novembre 1901) qu'en firent Foley et André de Lorde, le maître du Grand-Guignol, le Prince de la terreur. La pièce faillit même passer au répertoire de la Comédie Française et comme le fit remarquer André de Lorde, il s'agissait de la première tentative de faire du téléphone un élément inquiétant alors qu'il avait été utilisé jusque là que comme élément comique. Ce texte n'est malheureusement disponible que dans une version traduite en anglais sur le net.
- La troisième est la version cinématographique, tournée en 1909, que l'on doit à Griffith sous le titre The Lonely Villa.
On propose ici la nouvelle de Charles Foley qui semble inédite sur la toile.