Nette impression, hier soir, d'être tombé dans une faille spatio-temporelle : Mireille Mathieu, Gilbert Montagné, Johnny, Jeane Manson (encore que pour cette dernière, j'avoue garder un souvenir attendri pour un numéro de Lui où elle faisait une impressionnante apparition), mais il est où Carlos ?...le meilleur des Carpentier.
Revenir alors à ceci (Alexis de Tocqueville - De la démocratie en Amérique, Tome II, Chapitre XIII)
Puis se dire que la culture "Sarkosyste" et la culture "Lang" ne sont que le revers et l'avers de la même médaille, celle de la négation du phénomène culturel comme phénomène aristocratique (avec les dangers de sclérose que perçoit Tocqueville). D'un coté le culte de l'utile, du c'est bon puisque ça se vend ; de l'autre du spontané, de "la présentification", c'est bon puisque ça est, puisque c'est maintenant. Dans les deux cas : l'oubli.
Or il se trouve qu'une certaine droite, celle qui (pour faire simple) va de Barrès aux Hussards en passant par Mitterrand (!) avait su garder cette conception "aristocratique" de la culture. Ce fut également le cas pour une certaine gauche, celle qui prônait la notion d'avant-garde ; je pense ici au rôle singulier du Parti Communiste Français et/ou aux mouvements trotskystes. Force est donc de constater, que ces deux courants (un écrivain comme Aragon avait su en faire la synthèse, un cinéaste comme Godard aussi) sont morts.
Ne restent plus que le fric et le festif.
Barrès ! Reviens !

Ps : Cette note reprend un commentaire laissé chez mon ami Skoteinos, parce que des idées j'en ai peu.