Une promenade en vélo dans les rues de Tianjin.
A bike ride in the streets of Tianjin.
Music: The Modern Lovers, She cracked

Depuis quelques semaines, Christophe Atabekian nous envoie des images et des sons de Chine.
Il y a chez Atabekian, me semble-t-il, une volonté de partir du concret d'une situation ou du moins pour reprendre les mots de Merleau-Ponty dans sa Phénoménologie de la perception
En somme, une fois effacées les distinctions de l’a priori et de l’empirique, de la forme et du contenu, les espaces sensoriels deviennent les moments concrets d’une configuration globale qui est l’espace unique, et le pouvoir d’aller à lui ne se sépare pas du pouvoir de s’en retrancher dans la séparation d’un sens.
Aller et venir.
Revenir et de nouveau partir.
Passer et repasser la frontière.

A quoi, il faudrait tout aussitôt ajouter qu'il y a dans ces films courts ce don assez rare qui est celui d'ajouter aux faits : la vie.


Ps : on se permettra d'attirer l'attention sur les n° 14, 15, 18, et 11