Le loup et le chien

Impeccable analyse par le plus nitchéen de nos auteurs.
Ce que jalouse le faible, en l’occurrence le chien, c'est la liberté du fort. Il n'aura alors de cesse par son discours de ramener le loup à une condition similaire à la sienne, celle de la servilité puisqu'il lui reste, en dépit de sa faiblesse, encore au moins un pouvoir : le pouvoir de faire mal.
Il s'agit pour le faible non pas d'accéder à la liberté mais de priver le loup de ce que lui le chien désire plus que tout. Et ce d'autant qu'il aura mésusé de la liberté qui lui a été accordée : libre, il s'est fourvoyé.