Ruines circulaires

Trackbacks

Aucun trackback.

Les trackbacks pour ce billet sont fermés.

Commentaires

Le mardi 31 mars 2009 à 10:16, par Didier Goux :: site :

Je ne donne pas la réponse tout de suite, pour laisser jouer les autres...

Le mardi 31 mars 2009 à 16:45, par sk†ns :

Merci Didier.
Éléments de réponses chez Arasse : « Éloge paradoxal de Michel Foucault à travers “Les Ménines” », in « Histoires de peintures » (Folio Essais), p.234.

Le mardi 31 mars 2009 à 19:34, par P/Z :

On ne peut être que sensible à la thèse d'Arasse (portrait dynastique devenu un portrait privé etc...) mais elle ne me convainc pas tout à fait. Foucault fait du tableau un pur objet de pensée ( il expédie la question du qui est représenté). Il pose que la représentation classique est pure transparence entre le signifiant et le signifié, entre les deux : rien. "L'homme n'existe pas avant la fin du XVIII ème". L'homme n'apparait que dans l'ordre de l'histoire (XIX ème). Le langage se détache de la représentation (apparition de la philologie par ex, ne pas oublier que Nietzsche fut philologue)
Les Ménines sont une pure représentation en ce que le tableau renvoie, par un jeu subtil de va et vient entre extérieur et champ de la toile, les sujets (peintre, roi, spectateur) à leur invisibilité. "C’est le sujet même qui a été élidé" dit Foucault. Jusque là j'arrive le suivre mais je bute alors sur la question que je me pose.

Le mercredi 1 avril 2009 à 07:37, par sk†ns :

Voir chez Godard ou chez Gérard Majax, alors.

Le jeudi 2 avril 2009 à 20:48, par F :: site :

probablement que si Velasquez avait su répondre, il ne serait pas tombé lui-même dans le mystère de sa toile, ne lui aurait pas donné cette réverbération qui nous interroge - c'est le même mystère, dans "Les mots et les choses", quand Foucault parle de la liste alphabétique à la toute fin du Quart Livre de Rabelais, et qu'il le court-circuite avec Borges - seule réponse sûre : quand tous les 3 ou 4 ans on reprend "les Mots et les choses" et qu'on se refait une dosette de lecture, on pige autrement et la question a grandi ? - et que si on vient nous avec cette interrogation de la représentation (l'instance de), on relit et reconstruit notre histoire avec de nouveaux objets, qui les font résonner sans que ce soit pourtant leur intention ? en tout cas rien de ça étranger à notre bizarre aventure Internet... (à preuve, moi qui lis tout le temps les Ruines depuis des ans, voilà que j'y commente!)

Le jeudi 2 avril 2009 à 22:58, par laurence :: site :

En fait le peintre peint "sa voyance" il se voit voyant.sensation baroque: "se voir en lui" iI peint donc une anticipation et en ce sens il est absent de corps mais présent dans l'idée ...un fantôme en quelque sorte...

Le vendredi 3 avril 2009 à 16:31, par sk†ns :

Soulignons, sans crainte d'anachronisme, que cette naine est victime de pwofitation.

Le samedi 4 avril 2009 à 08:40, par laurence :: site :

Traduction pour les "brunes"

Les commentaires pour ce billet sont fermés.