M. Asensio écrit comme les petits marquis impotents des romans libertins du XVIIIème se manuelisent : avec fureur, et sa fureur n'a d'égale que son impuissance. M. Asensio aurait tant aimé être un phare de la pensée, mais il n'arrive à s'épandre que sur la toile, espace filandreux s'il en est. A défaut d'être un phare, reconnaissons à M. Asensio une qualité, celle d'être un menhir. Asensio c'est du lourd, on ne va quand même pas lui demander d'avoir l'esprit de finesse. M. Asensio est un homme du ressentiment.
Il se trouve que j'ai suscité la colère du jeune homme pour avoir indiqué soutenir la demande de libération conditionnelle de Nathalie Ménigon (Libérez tous les prisonniers politiques - sauf les Basques). Passons sur le caractère délirant de certaines affirmations portant sur le caractère moldavo-batave (!) de mon patronyme, que me reproche M. Asensio ? Entre autres, de ne pas avoir donné d'explications. M. Asensio aime les explications, et si possible avec des majuscules qui font un bruit de grosse caisse. Tiens, soyons charitable et proposons à M. Asensio un titre pour une nouvelle aventure littéraire : Asensio Boum-Boum.
Il ne vient pas à l'esprit de M. Asensio (pardonnons-lui, il est tout colère) de se demander pour quoi l'on a rapproché cette demande de libération (connotée à gauche) avec un appel pour la refondation de l'école (connoté plutôt à droite) ? Pourquoi cette note s'intitule entre deux tours ? Pourquoi y figure M. Besson ? Que le sujet de cette note est peut-être la notion de fidélité, fidélité à ce que l'on a pu être, à ce que l'on croit, au delà des visions idéologiques. Ce que l'on essaye de faire ici, c'est seulement opérer des rapprochements en souhaitant qu'ils puissent trouver un écho chez un éventuel lecteur. Alors les explications, et les prophètes à la petite semaine !... Ne m'intéressent que les blogs, forme mineure s'il en est, n'en déplaise à M.Asensio, qui mettent en avant une subjectivité.
Mais coupons court, et arrêtons-nous là. Parce que, à dire le vrai, de M. Asensio on n'en a rien à branler !