Samedi.
Après m'être acquitté de mes obligations ménagères, je parcours le journal littéraire de Michel Crépu dans un numéro déjà ancien (Juillet-Aout 2004) de la Revue des Deux Mondes :
Mercredi 5 Mai.
(...) je poursuis mes incursions sainte-beuviennes. Halte au tome IX des Causeries : portrait du marquis de Lassay, fin XVIIème siècle.
Il ne m'en faut pas plus. Direction Gallica. Recherche. Sainte-Beuve /Causeries du lundi. Tome neuvième et téléchargement.
Le portrait est beau. C'est celui d'un figurant, d'un homme qui avait ses variations, et qui en raison même de ces variations ne fut jamais que des faubourgs (l'expression est de Saint-Simon) alors qu'il visait le coeur de la place.
Mais là n'est pas l'objet de cette note.
Au début du texte on peut lire ceci :
Il avait en lui un ressort qui dérangeait le train de vie où il était mis et qui empêchait la suite, la persévérance nécessaire au plein succès. Son caractère n'était pas formé tout d'une chaîne, ou du moins dans cette chaîne il y avait un anneau peut-être d'un meilleur métal et plus pur que le reste : mais précisément c'était cet anneau qui rompait.
Et Sainte-Beuve de continuer :
Madame Sand a remarqué cela d'un des personnages de ses romans, et j'en crois l'application juste par rapport à M.de Lassay.
Mais quel est ce roman de Madame Sand ? De qui s'agit-il ?
Cette petite égnime a, je le sais, que peu d'importance mais, que voulez vous, elle me tarabuste. J'aimerais bien le rencontrer ce personnage, faire sa connaissance, entrer en relation comme on dit de nos jours, converser.
Aussi, ami(e) lecteur, passant qui arrive ici au hasard d'une requête google, je vous serais reconnaissant si vous pouviez m'aider.