Ruines circulaires

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Commentaires

Le mercredi 21 juin 2006 à 20:58, par eric :

Lewis Caroll n'a pas ecrit cela.

C'est son traducteur qui a decide d'ecrire apres que plus subjonctif.

Le mercredi 21 juin 2006 à 21:20, par Martin :

All right,' said the Cat; and this time it vanished quite slowly, beginning with the end of the tail, and ending with the grin, which remained some time after the rest of it had gone.

C'est la traduction de Parisot ?

Le mercredi 21 juin 2006 à 22:21, par writ :

Le subjonctif a une valeur d'aspect particulière : il accentue le perfectif au bout du process de disparition progressive. Cette valeur est bien présente dans la formulation en anglais. Je trouve qu'il se défend.

c'est le "quelque temps" qui me dérange davantage, je trouve qu'il ne rend pas compte de la suspension induite par "some time", il est trop axé sur l'aspect purement temporel-linéaire. mais je n'ai pas de proposition qui me vienne à l'esprit, et que je trouve adéquate.

J'aime bien le passage de la disparition à la persévérance. Persévérer, c'est faire disparaître ce qui n'est pas destiner à durer. Se tenir à l'essentiel.

Le mercredi 21 juin 2006 à 23:03, par BB :: site :

Jacques Lanzmann aimait les filles.

Le mercredi 21 juin 2006 à 23:09, par Djibril :

J'adore l'expression "donner à voir".

Le jeudi 22 juin 2006 à 17:48, par jean-sebastien :: site :

entièrement d'accord avec toi sur cet acteur extraordinaire (parfois sadisé par Ozu et dans un état de dévotion invraisemblable vis à vis du maître, une dévotion qui confine à l'abnégation amoureuse pure et simple); c'est en quelque sorte tout le contraire d'un acteur américain, l'antithèse parfaite (eux qui sont hyper expressifs, jamais très loin du cartoon); j'ai toujours trouvé étonnant qu'un acteur puisse faire passer une telle variété de sentiment avec une seule et unique expression (ou presque)

Le jeudi 22 juin 2006 à 19:57, par Tlön :

Pas tout à fait d'accord JS sur les rapports "sadisés", la dévotion etc...on trouverait plutôt ça chez Bresson (Martin La Salle par ex)...
C'est bien la traduction de Parisot.

Le vendredi 23 juin 2006 à 12:45, par jean-sebastien :: site :

il m'avait semblé sentir ça dans "Tokyo Ga" de Wenders, quand l'acteur se souvient d'Ozu, j'avais trouvé ça extrêmement troublant, l'acteur se vivait comme un éternel disciple, comme si Ozu l'avait extirpé d'une existence morne et monotone, et que sa disparition signait quelque chose d'irrémédiable, comme s'il n'avait pas fini son oeuvre sur l'acteur, comme s'il y avait une impossibilité pour Chisu Ryu d'être "entier"...enfin, c'est peut-être moi qui, dans mon souvenir, rajoute une série de choses qui n'y sont pas...

Le vendredi 23 juin 2006 à 13:08, par Tlön :

Je n'ai pas vu ce film de Wenders...

Le mercredi 28 juin 2006 à 23:11, par Christie :: site :

c'est rigolo, j'ai commencé à regarde le film ce soir là, le film de Fritz le maudit, (quitté ensuite à regret pour aller dormir ou je ne sais quoi) et j'ai trouvé que l'acteur te ressemblait.. Normal que Caroline déteste ?

Le mercredi 28 juin 2006 à 23:12, par Christie :

ah zut je me suis trompée de billet ! je voulais parler de celui du dessous ou du dessus..

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