Il s'est passé la corde au cou
Il s'est imbibé d'essence
Il s'est jeté dans le vide pendu à un arbre
Le Josephin avait quitté le domicile conjugal dimanche matin
Une vingtaine d'hommes investissent Coeur-Bouliki
Ils s'éparpillent dans la forêt
Deux femmes poussent des hurlements
Une vision d'horreur
Il se balance au bout d'une corde
L'homme est encore victime de spasmes
En clair
Il est encore en vie
Le beau-frère le plaque contre le tronc
Un gendarme s'accroche à l'autre jambe
Un de ses collègues dégaine un couteau
Quelques spasmes encore
Il se débat et tente de mordre ses sauveurs
Sauvé contre son gré
Il doit désormais reprendre le goût de vivre