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||100 feuilles|70g|format 105x148mm

En parcourant le n° 914 de La Quinzaine littéraire, au détour d'une critique de King Kong, - bien qu'un temps abonné à la Quinzaine, je vivais alors sous les tropiques, je n'ai toujours pu que feuilleter ce journal - j'apprends que la fameuse formule Par ailleurs le cinéma est une industrie (1946) ne serait pas de Malraux, ou plutôt qu'il l'aurait piquée à André Lang (1893-1986). Lang aurait écrit dès 1930 dans le journal Les Annales : Le cinéma est certainement un art, mais évidemment une industrie. Tout ceci n'a guère d'importance mais m'oblige à faire un détour à la Fnac pour consulter le tome IV des oeuvres complètes de Malraux dans La Pléiade. Aucune mention d'André Lang. Après de rapides recherches, il ressort que André Lang a été journaliste, critique, scénariste, romancier, membre du jury du festival de Cannes... bref ce que l'on appelait d'une formule devenue désuète un homme de lettres.

Relevé dans L'Atelier du Roman à propos d'Harry Potter et de ses présupposés pédagogiques (accession à la lecture et à la littérature) les déclarations d'Ana, 20ans, étudiante en chimie au journal Lire: Ce serait dommage de s'arrêter à Harry Potter sous prétexte qu'un monde fabuleux nous est ouvert. Apprécié le commentaire de Lakis Proguidis: Concentrons-nous sur l'essentiel: l'âge d'Ana. Ana très chère Ana, tu as vingt ans ! Réveille toi ! Tu n'es plus une gamine. A ton âge, pauvre Ana, il était une fois, on en était à sa deuxième lecture de Sade.

A la page météo du Parisien (du jour) on y parle de l'astre de vie, des rayons d'Appolon, d'azur, de roi soleil, et des gardes du corps filamenteux prêts à tamiser les éclaircies envoyées par la diva scintillante. Dans le dernier cas je pense qu'il doit s'agir des nuages. Est-ce-là le style habituel de cette rubrique ?