Si l'on tape Chaval dans le moteur de recherche Google on obtient le conseil suivant :

Essayez avec cette orthographe : Cheval.

On parie qu'il aurait apprécié. Si l'on persévère on ne trouve que peu de dessins, quatre ou cinq. Ce qui est fort triste.
Alexandre Vialatte fut l'un de ceux qui le comprirent le mieux.
Il y avait l'homme de cro-magnon, l'abominable homme des neiges et l'homme de Chaval.
Ce qui intéresse Chaval, c'est l'homme cosmique, l'homme à l'échelle de l'univers, mesuré aux grands météores, placé en face de la vague ou du gouffre, pendu au bord de la falaise, confronté à la foudre, à la lame, au désert. L'homme de Chaval est un pingouin qui s'est mis le chapeau de Bonaparte.
Son crayon étudie exhaustivement le sexagénaire déconcerté qu'est l'être humain. L'homme de Chaval est toujours ahuri ; ahuri et sexagénaire. Sexagénaire à tête de bois et à la bouche découragée. Il vient, disait Chaval, de Limoges.(1)

Il aurait eu 90 ans. Le 22 janvier 1968, à 53 ans, il mit fin à son existence.

(1) Montage composé d'extraits des Chroniques de La Montagne - A Vialatte.